How can you be alive?

¤ MEMBRE DEPUIS LE : 26/09/2018

Joachim & Mary ~ 25 Janvier 2019

Cela faisait un moment que Mary faisait son travail au journal de manière machinale. Elle n’était pas un zombie mais ce n’était pas bien mieux. La mort de Jack pesait réellement sur sa conscience. Alors que les tensions au sein de la meute avait débuté, il avait volontairement mis de la distance avec la louve. Mais à partir du soir où Steven avait été tué sous ses yeux, la brune l’avait empêché de revenir, s’enfermant dans sa coquille. Peut-être que si elle n’avait pas fait ça il serait encore là. Peut-être que la jeune femme aurait pu faire quelque chose pour son vieil ami et amant. Mais force était de constater qu’elle n’avait pu que ressentir sa disparition en ce bas monde à travers le lien de la meute qui s’était grandement affaibli, comme tous les autres. Elle avait su se montrer forte ce jour là. La louve était passée chercher sa chamane chez elle afin d’être présente à ses côtés le plus vite possible.

Perdue dans ses pensées, elle fut finalement attirée par la conversation de deux collègues qui semblaient ébahi devant une nouvelle découverte. A priori, il avait découvert un cabaret sur Londres façon Paris années 50. C'était bien un truc de mecs de s'intéresser à une telle chose. Se replongeant dans son travail, la jeune femme trouva enfin la motivation et s'engouffra dans la montagne de choses qu'elle avait à faire pour oublier durant quelques minutes voir quelques heures les noires pensées qui l’obsédaient. Mary n'avait jamais pris autant de plaisir à travailler. Elle aurait aimé mettre la meute de côté mais étant donné les circonstances, cela n’était tout simplement pas possible à l’heure actuelle. La fin de la journée arriva rapidement et l'heure de rentrer chez elle et de se retrouver seule face à ses problèmes était de plus en plus proche. Une fois rentrée chez elle, la brune prit une bonne douche afin d'évacuer la pression qu'elle pouvait. Elle avait toujours envie de bien faire, surtout pour sa meute et ses amis, mais comme tout le monde, elle ne pouvait porter les problèmes de tous que sur ses frêles épaules. Elle avait besoin de plus pour se décontracter, pour se détendre un peu. Aussi l'idée d'aller voir ce cabaret qui n'était pas si loin que ça de chez elle vint s'installer au fond de sa tête, flirtant avec le fait qu'elle trouverait cela peut être plus divertissant que le Zénith. Mais surtout, elle ne croisera peut être pas de loups ce qui lui permettrait réellement de souffler un coup. Enroulant ses cheveux dégoulinants dans une serviette, elle se dirigea vers sa chambre tout en enveloppant son corps d'une serviette également. Ouvrant son armoire, elle attrapa de la lingerie en dentelles noires qu'elle enfila avant de se saisir d'un slim lui aussi noir. Même si cela n'était pas du tout son genre, peut être qu'elle allait se laisser tenter pour une fois qui sait. A vrai dire, elle n’y croyait Elle enfila une chemisette blanche en haut et attrapa une veste pour terminer sa tenue qu'elle déposa sur son lit. Revenant sur ses pas, elle se sécha les cheveux dans la salle de bain et mit un coup de mascara et d'eye-liner sur ses yeux, ajoutant par la suite du rouge à lèvres d'une couleur assez discrète. La brune espérait franchement ne pas foutre sa tenue en l'air à cause d'une transformation hasardeuse, involontaire mais nécessaire.

Éteignant la télévision, il était à peine vingt heures lorsque la louve attrapa son sac à main, enfila une paire de bottines à talons aiguilles ainsi que son manteau et se faufila par la porte d'entrée. Le bruit de ses talons sur le trottoir résonnait dans chaque ruelle qu'elle arpentait. Arrivée à l'entrée du cabaret, étant seule, la brune opta pour une place assise au bar. Évidemment, lorsqu'elle ôta son manteau pour s'asseoir sur le tabouret, elle entendit quelques remarques en provenance de trois gars assis non loin. Avoir l'ouïe fine était un sacré avantage. Mais les hommes de leurs trempes, les goujats, ne l'intéressaient vraiment pas. Elle demanda au barman un Gin Fizz et tandis qu'il s'exécuta, elle observa le mur derrière lui recouvert de divers articles et de diverses photos.

Dites moi, à quoi correspond cet affichage ?

Il s'agit de différentes photos en lien avec le cabaret, sa création et les événements qui ont déjà eu lieu ici.

Observant un peu plus précisément ce dernières, Mary finit par rester bloquée, comme hypnotisée par l'une d'entre elles. Les traits du visage de l'homme sur la photo lui étaient plus que familier. Un frisson parcourut son corps, son coeur s'emballa à vive allure tandis que son cerveau tentait de se raisonner lui même. Le serveur revint déposer le cocktail face à la belle et finir par agiter sa main devant son regard fixe. Revenant à elle, la réaction instinctive prit le dessus.

Qui est cet homme sur la photo ?

Lui? C'est le patron du cabaret, Joachim Sworth.

Comment le sosie parfait de son époux pouvait-il être ici et porter le même prénom que lui ? C'était tout bonnement impossible. Prenant son verre, elle le porta à ses lèvres pour prendre une grande gorgée. Elle devait se calmer, il y avait forcément une explication, elle devait juste la trouver. Il fallait qu'elle comprenne.

C'est possible de le rencontrer le propriétaire ?

Euh je suis pas sûr…

Dites lui que c'est Mme Latil qui le demande s'il vous plaît.

Portant son verre à nouveau à ses lèvres, elle avait jugé bon de ressortir ce nom qu'elle n'avait pas utilisé depuis des années. Si cet homme avait un lien avec son défunt époux, le nom de Latil lui parlerait forcément. Mary se concentra sur sa respiration pour calmer les battements de son coeur et écouter la conversation entre le barman et son patron.

¤ MEMBRE DEPUIS LE : 12/06/2018

◈ Mary & Joachim ◈

“Le silence est un temps de pause avant les retrouvailles des êtres passionnés.”

Londres ~ 25 janvier 2019

Les notes envoûtantes d’une mélodie suave aux accents orientaux s’échappaient des hauts parleurs placés ici et là. Les lumières tamisées jouaient avec les ombres, glissant délicatement sur la peau de nacre de la danseuse comme si une main invisible frôlait son épiderme du bout des doigts… Les tissus légers qui dissimulaient ses formes généreuses s’envolaient peu à peu, laissant deviner aux spectateurs les contours sensuels de son corps encore masqué. Bientôt une bande de tissu glissa lentement le long de sa cuisse, révélant au public une partie délicieuse de son anatomie. Elle dansait divinement, se jouant des ombres et des lumières qui éclairaient partiellement son corps voluptueux et n’importe quel homme normalement constitué aurait eu envie de la prendre sur le champ.

Le regard ténébreux du propriétaire n’en perdait d’ailleurs pas une miette, ses pupilles semblant dévorer la chair tendre de la jeune femme à mesure qu’elle se mouvait, effleurant les formes féminines de ses iris experts. Les canines proéminentes du vampire s’étaient quelque peu épanouies, apparaissant légèrement entre ses lèvres entrouvertes pour qui savaient les voir… Installé sur l’une des banquettes de la salle de spectacle, il se faisait passer pour un client, comme souvent, et profitait de la représentation de ce soir, une façon pour lui d’échapper à la morosité qui semblait s’être éprise de lui depuis quelque temps…
Son verre vint bientôt trouver le contact de ses lèvres et il bu une gorgée d’un bon vin français qu’il appréciait particulièrement. Les ténèbres de son regard tentaient de capter celui de la danseuse, en vint… L’hypnose ne fonctionnait qu’avec un contact visuel et s’il excellait dans le domaine, il devait parvenir à emprisonner les pupilles de la belle s’il voulait obtenir ses faveurs.

Sa langue jouait avec la proéminence de ses canines, tandis que ses yeux dessinaient les contours de son corps en mouvement, revenant perpétuellement vers son visage, espérant capturer ne serait-ce qu’un infime regard… Mais la somptueuse était concentrée sur sa prestation et ne se laissait pas facilement perturbée, comme transcendée par la musique qu’elle épousait à la perfection..
Une nouvelle gorgée vint humidifier la langue de l’immortel, juste avant qu’un serveur n’ose le déranger. Le pauvre bougre fit glisser un bout de papier sur la petite table alors que Joachim le gratifiait d’un regard des plus noirs… Tout le personnel savait pourtant que le propriétaire des lieux n’aimait pas être dérangé lors des représentations auxquelles il assistait. Il avait embauché un gérant pour s’occuper des broutilles du quotidien, de l’organisation et des problèmes qui pouvaient se présenter, ce n’était pas pour rien !

Soupirant, il se redressa néanmoins avant d’attraper d’une main blasée le petit bout de papier qu’il déplia entre ses doigts.

"Une certaine Mme Latil vous attend au bar. Elle insiste pour vous rencontrer."

A la lecture du nom si familier et douloureux à la fois, il manqua de s’étouffer avec sa propre salive tandis que le verre à vin emprisonné entre ses doigts crispés explosa littéralement, répandant son contenu sur le pantalon du quadragénaire. Il se redressa un peu plus, se penchant sur la table alors que sa main ensanglantée attrapait l’autre côté du papier. Tremblant, il relu lentement le mot laissé par son employé, espérant, en vain, avoir déliré. Secouant légèrement la tête, son regard se perdit dans les alentours, observant les protagonistes présents, des clients qu’il avait l’habitude de voir, des inconnus de passage, des curieux, personne qui pouvait corroborer les mots inscrit sur le billet. Il reporta son regard sur le papier et relu encore et encore les deux phrases, pourtant simples, qui y étaient inscrites.

Son monde semblait soudain s’écrouler autour de lui, et la nausée ne tarda pas à s’éprendre de lui, une migraine brûlante martelant ses tempes. Il resta figé là de longues minutes, incapable de réfléchir, incapable de se mouvoir, comme enlisé sur son siège, son regard cherchant une aide quelconque, une aide qu’il ne pouvait demander à personne ici… Inspirant profondément, il passa une main dans ses cheveux avant de venir gratter nerveusement son avant bras, réflexe incontrôlable. Il tenta de remettre ses pensées en ordre. Marie était morte, il en était certain. Son corps avait brûlé, consumé entièrement par les flammes, d’ailleurs on n’avait pas retrouver la moindre trace… On ne l’avait pas retrouvé… Son esprit resta soudain bloqué sur ce constat. Mais même si elle avait survécu, elle ne pouvait être en vie après tant d’années, à moins que… Avalant difficilement sa salive, il ne pu réprimer un haut le cœur, régurgitant le contenu de son estomac sur le sol à proximité immédiate de la banquette. Du revers de la main, il essuya ses lèvres avant de se redresser. Du regard, il interpella un des serveurs à qui il demanda de nettoyer sans même le remercier.

Tremblant, il se redressa difficilement, prenant appui sur le dossier en cuir, il tituba légèrement. Le serveur voulu le soutenir mais Joachim refusait de perdre la face et il le repoussa brutalement, un peu trop brusquement sans doute car l’autre s’étala sur le sol, attirant l’attention qu’il ne voulait pourtant pas susciter. Soupirant profondément, il porta une main à son front, douloureux avant d’esquisser quelques pas. Il boitait plus que d’habitude, comme si sa vieille blessure s’était éveillée au souvenir de Marie…
Il avançait difficilement, prenant appui sur les dossiers des chaises ou des banquettes disséminées dans la salle, peinant à se faufiler entre les tables tandis que les invités se plaignait de lui dès qu’il avait le dos tourné. Il s’en fichait, seul comptait la personne assise au bar de son cabaret, une personne qui lui voulait du mal, un ennemi qui venait déterrer un passé qu’il ne voulait pas se rappeler. Se raccrochant tant bien que mal à la colère naissante qui était en train de s’infiltrer peu à peu dans ses veines, il parvint à retrouver une certaine contenance. Traversant un couloir, il gagna le poste de sécurité où des écrans diffusaient en continu les vidéos des caméra de surveillance. Il trouva rapidement les images du bar où il aperçut la silhouette fine d’une jeune femme...filmée de dos, hélas…
Il devrait se résoudre à l’affronter de visu. Contrarié, il attrapa le téléphone qui était sur la table et pianota le numéro abrégé du bar. Le serveur décrocha.

- Faites monter “Mme Latil” dans mon bureau. Tout de suite.

Ordonna-t-il avant de reposer le combiné. Transpirant, il passa une main tremblante sur son visage avant de prendre la direction des escaliers qu’il gravit difficilement avant de pénétrer dans son antre. Gagnant la petite salle d’eau attenante, il retira sa veste et changea de pantalon avant de passer un peu d’eau sur son visage, incapable pour autant de contrôler le tremblement qui s’était entiché de ses mains. Jetant un dernier regard au miroir brisé de sa salle de bain, il retourna dans son bureau, s’adossant au meuble imposant en tentant de se donner une certaine contenance. Bientôt, on toqua à la porte.

- Entrez !

Lança-t-il d’une voix qui se voulait assurée. Le barman apparut dans l’embrasure lançant un regard interrogateur à son patron.

- Faites la entrer. Merci.

La silhouette familière se détacha soudain dans l’interstice avant de laisser apparaître celle qui avait osé se faire appeler Latil. Un nouveau haut le cœur vint étreindre ses entrailles à la vue de son visage, un haut le cœur qu’il parvint à réprimer mais qui lui fit à nouveau perdre ses moyens. Tremblant, les ténèbres de son regard osait à peine effleurer les traits si familier de la belle… Ce ne pouvait être elle… C’était tout bonnement impossible...

(c) lilie

¤ MEMBRE DEPUIS LE : 26/09/2018

Joachim & Mary ~ 25 Janvier 2019

Mary s’était retrouvée ici pour essayer de se changer les idées. La mort de Jack était toujours aussi pesante. Le fait de se venger en prenant la tête d’un des deux vampires responsables de sa disparition lui avait fait du bien. Revoir Ace lui avait fait du bien aussi. Le loup avait à coeur de prendre soin des autres, d’aider au possible comme elle. Elle restait persuadée qu’il réussirait à s’en sortir dans son nouveau rôle de leader. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait recommandé à son ancienne meute d’aller lui prêter allégeance. La jeune femme était par contre restée seule dans son coin. Elle avait besoin de temps pour remettre les choses en place. A vrai dire, la brune s’en voulait toujours de la mort de Jack et de ne pas avoir réussi à protéger les siens. Elle continuait de s’entraîner seule dans son coin mais la louve n’était pas stupide, elle voyait bien que cela avait moins d’intérêt et qu’elle progressait beaucoup moins que lorsqu’elle s’entraînait avec Ace. Le poids de la solitude commençait également à lui peser. Elle n’avait jamais été sans meute depuis sa transformation, Jack avait toujours été à ses côtés. Le vieux loup l’avait mordu pour la sauver et ne l’avait jamais abandonné depuis ce jour. C’était aussi pour cela qu’elle lui devait tant. Aujourd’hui, le manque d’une meute commençait à se ressentir. Elle ne se jugeait cependant pas méritante, le poids de la culpabilité écrasant toujours ses frêles épaules. Mary voulait arracher la tête de ceux qui avaient fait ça. Elle n’avait jamais attaqué sans raison un vampire et par respect pour Jack mais également pour Vassily, un des rares vampires qu’elle connaissait et qu’elle jugeait comme bon, la jeune femme comptait continuer dans cette voie. Mais elle n’aurait aucune pitié pour les tueurs sanguinaires que pouvaient être certaines de ces sangsues.

La jeune femme était venue dans ce cabaret par simple curiosité, cherchant de la compagnie sans réellement en avoir. Seule au milieu de la foule, elle avait espéré ne croiser aucune personne qu’elle connaissait. Elle n’en avait pas envie à l’heure actuelle. Ce qui était certain, c’est que la brune ne s’attendait pas à croiser un visage familier sur de multiples photos. Ce visage, cela faisait des lustres qu’elle ne l’avait pas vu autrement que dans sa tête, dans ses pensées. Elle avait perdu son époux il y a plus de cent ans mais la blessure que sa disparition avait laissé était toujours là, dormante, se rappelant à son bon souvenir une fois de temps en temps. Forcément, découvrir qu’un autre homme, dans cette même ville où elle vivait à présent, loin de son pays natal, portait le même visage que celui qu’elle avait aimé ne pouvait la laisser indifférente. Le coeur battant la chamade, Mary avait besoin d’en savoir plus. Elle demanda donc au barman à rencontrer le patron, cet homme sur la photo qui lui semblait si familier. Manque de chance pour la louve, le barman chercha à appeler le propriétaire des lieux de manière traditionnelle, en envoyant quelqu’un lui porter le message. elle ne put donc aucunement écouter leur échange. Reportant son regard sur ces photos tout en buvant plus vite que de raison son verre, la ressemblance entre cet homme et son Joachim était troublante. C’était pourtant impossible d’avoir une telle similarité entre deux êtres sans que ceux-ci ne soient jumeaux et son mari n’avait jamais eu de frère. Elle ne lui avait connu qu’une petite soeur adorable mais un peu envahissante.

Toujours assise au bar, la jeune femme commanda un second verre. Son coeur battant bien plus rapidement qu’habituellement, elle n’arrivait pas à se calmer face à cette découverte. Sirotant son second verre, elle entendit le téléphone sonner et perçut un timbre de voix qui la ramena plusieurs années en arrière. Etait-ce possible ? L’ordre était sec, le dirigeant de l’établissement ne semblait pas avoir apprécié l’utilisation de ce nom qui était pourtant le sien depuis que le brun ténébreux lui avait passé la bague au doigt. Le barman lui fit un signe de tête et la louve termina son verre d’une traite avant de se lever de son tabouret et de le suivre. Passant la porte réservée aux personnels, il la mena à travers couloirs et escalier pour arriver enfin face à une simple porte où une pancarte “Direction” trônait. Entendant la voix s’élever à travers la porte, Mary eut le coeur qui s’accéléra à nouveau. Etait-elle en train de faire une bêtise ? Son cerveau devait lui jouer des tours et bientôt elle se rendrait compte qu’elle s’était totalement trompée, qu’il existait des points communs entre le physique de cet homme et de celui qu’elle avait aimé mais que cela s’arrêtait là. Qu’il n’y avait rien d’autres. Le salarié se recula et laissa place à la jeune femme qui pénétra la pièce, entendant la porte être claquée par les soins du barman juste derrière elle. Ses yeux verts trouvèrent rapidement sa cible et s’écarquillèrent tant sous le coup de ce qu’elle voyait que de ce qu’elle sentait : un vampire. Pourquoi diable était-elle venue se foutre dans ce merdier sans fond ? Scrutant la moindre de ses réactions, l’homme qui lui faisait face aurait pu être confondu avec son époux tant les traits de son physique ressemblaient à ceux de Joachim. A la différence seule que son interlocuteur avait des marques de brûlures sur son visage. Ses yeux trouvèrent bien vite ce regard ténébreux qui l’avait fait vibrer autrefois. Sa ressemblance, le ton de sa voix, ce regard et cette odeur dissimulée derrière l’odeur nauséabonde du suceur de sang, le cerveau de la louve mettait toutes les pièces du puzzle dans l’ordre sans vraiment y croire.

C’est impossible ...

Stupéfaite, elle restait immobile, n’en croyant pas ses yeux. Etait-ce bien lui ? Etait-ce seulement possible ? Et si elle faisait bien face à Joachim, celui qu’elle avait épousé et qu’elle avait aimé, comment avait-il pu devenir l’un de ceux qui les avaient torturé ? Tout se bousculait dans sa tête sans que la belle ne soit capable de faire le tri. Elle s’appuya contre la porte pour ne pas se laisser s’effondrer. Plus de cent ans qu’elle avait des remords concernant ce qu’il s’était passé par la faute de ses parents et le beau brun était en vie, façon de parler.

Sujet: Re: How can you be alive?